mardi 4 août 2015

Me réconcilier avec ma balance: la diététicienne

Namur Clinique de l'obésité

Depuis une semaine, je cherche des solutions pour maigrir sans m'aigrir!  Après le psy et le cardiologue, on entre dans le vif du sujet avec la diététicienne!

Un long couloir, puis des comptoirs, une machine à tickets, une diode s'allume et on entre dans un réduit.  On y paye les 25€ de consultation.  Voilà comment commence le parcours du combattant qui mène à la consultation de diététique. Ensuite, comme dans tous les hôpitaux namurois (à croire qu'ils se sont donnés le mot), il faut sortir, sa carte sa boussole et se rappeler de la méthode pour déterminer les azimuthes.  Entre les ascenseurs qui se ressemblent tous, les flèches multicolores et le dédale de portes, pas facile de retrouver son chemin... surtout quand on est pressé!

Aujourd'hui, ce n'était pas une matinée comme les autres. Non, aujourd'hui, c'était mon matin, celui pendant lequel je m'occupe de moi.  9h, direction Huy et le cabinet de cardiologie, attention, une tension trop élevée, un taux d'insuline trop haut, bref, une alimentation et une méthode d'entraînement à revoir. 11h, retour à Namur, la pluie s'est invitée sur la route.  Associée à la présence sur l'itinéraire de tous les types de véhicules qui vous retardent, cela donne un gros stress pour arriver à 11h30 à sainte-Elisabeth.  Une courte entrée en matière et déjà les conseils arrivent: Il faut faire trois repas principaux quotidiens et prendre deux collations: une en matinée, une l'après-midi.         

Pas de régime mais une alimentation équilibrée

Petit à petit, les contours d'un vrai programme alimentaire se dessine. Le matin: place aux protéines (pain, fromage) et il faudra bannir le sucre.  La collation du matin peut être u fruit mais elle n'est pas indispensable. A midi, on se retrouve une assiette équilibrée avec une source de protéines, des légumes et des féculents mais pas de fruit.  Vers 15h, encore un fruit et le soir, on mange léger et on oublie les féculents.

Avant tout cela, il s'agit de contrôler les taux de sucre et d'insuline dans le sang: nouveau rendez-vous donc et direction la polyclinique d'Andenne.  L'hyper-insulinie constitue un frein à la perte de poids.  Le premier remède?  Perdre du poids!  Donc, si c'est le cas, on passera par la case médicaments!

Voilà, associé à plus de calme et une meilleure hydratation, cela devrait donner de meilleurs rélutats. Suite donc au prochaine épisode.


     

lundi 3 août 2015

Me réconcilier avec ma balance: le sport

Naninne Fitness

Depuis quelques temps, j'ai choisi de me prendre en main: nouveaux articles sur ce blog, meilleures performances au boulot, plus de formations en radio et plus d'articles comme indépendant. Ce changement passe aussi par le physique.  A près de 40 ans, je pèse 124kg, ça doit changer!

Et ça va changer!  Après être passé chez un psychologue, j'ai décidé de me remettre au sport.  J'ai donc cédé à la mode du fitness.  En analysant les offres des différents clubs, on comprend qu'il faut être riche pour être sportif.  Heureusement, le secteur n'a pas échappé à la consommation de masse.  Résultat: un abonnement à moins de 20€ par mois pour des prestations et équipements de base.  Ici pas de coach disponible, pas de kiné, pas de piscine hammam ou sauna, un vestiaire et des douches propres et appareils pour travailler tous les muscles.

D'abord un petit contrôle

Se lancer dans le sport est une bonne idée, le faire en toute connaissance de cause en est encore une meilleure!  J'ai donc passé un test à l'effort dans un centre de médecine du sport de la Province de Namur.  C'est gratuit et, dans mon temps, plutôt rassurant:  20 minutes de vélo avec des électrodes un partout, un peu de sueur, une bonne douche et, au final, la certitude de pouvoir pratiquer un sport en toute sécurité.  Grâce à une discussion avec le médecin du sport, je sais que je ne peux pas, dans un premier temps, porter mon propre poids pendant l'effort.  Il vaut donc mieux privilégier le rameur ou le vélo à la course ou au "step".

En toute sérénité, je suis donc inscrit dans le club de Naninne.  Là, nouveau test et une seule consultation gratuite avec un coach, si je veux être suivi, je dois payer.  Les premiers temps, je suis envahi par le pessimisme: je n'y arriverai jamais.  Mais, avec de la régularité et le fait d'augmenter progressivement les difficultés, je me sens de moins en moins ridicule.  De toute façon, dans les vestiaires, sur les instruments, on trouve tous les profils: des personnes en surpoids, des athlètes malades de performance, des seniors et des jeunes désireux de peaufiner leurs apparences.

Plus d'infos:

Centre de médecine du sport de la Province de Namur:  
Centre de fitness: http://www.basic-fit.be
   

 

vendredi 31 juillet 2015

Une maison de la presse à Namur, pourquoi pas?

Chouette Projet

Depuis des années, Mons, Bruxelles, Liège ou Charleroi ont leur maison de la presse.  Il s'agit d'une structure où peut s'organiser une majorité des conférences de presse.  les journalistes s'y retrouvent pour travailler, discuter, manger ou prendre un verre.  Elle propose donc, tant aux journalistes qu'aux chargés de communication des locaux équipés d'ordinateurs, d'internet et d'imprimantes.  Enfin, dans certaines de ces maisons, on y lance des actions d'éducation aux médias. Encore une fois, cela existe partout ... sauf à Namur!

 


























Les moins jeunes s'en souviendront sans doute, Bernard Anselme avait, en son temps, proposé de créer une maison de la presse dans l'ancien parlement wallon, place d'Armes à Namur.  Mais, comme toujours dans la cité des Chwès, entre frileuses hésitations et études scrupuleuses des perspectives d'avenir, le dossier s'était perdu dans les arcanes des administrations communales, provinciales ou wallonnes. Bref, une fois de plus, Namur laissait passer le train du développement socioculturel.  

Si certains s'en féliciteront en jugeant que la ville bourgeoise raillée par Félicien Rops devait se garder de s'ouvrir aux manants de tous poils.  Ils en oubliaient que, comme se plaisent à le rappeler quelques chercheurs qui, à défaut de trouver, cherchent, "tout est dans tout ... et inversement!"  En effet, si une maison de la presse se révèle comme un précieux outil de développement socioculturel, c'est aussi un précieux vecteur de communication.  A ce titre, elle peut influencer tout le développement socio-économique d'une ville et de sa région.

Le jeu de l’œuf ou de la poule  

Et oui, il en va de cette fameuse maison de la presse comme de l'offre hôtelière et plus particulièrement HORECA namuroise.  Faut-il attendre que la demande se fasse jour pour créer l'offre ou la naissance de l'offre va-t-elle susciter la demande?  Alors que dans d'autres métropoles wallonnes on a tranché la question, à Namur, ce simple dilemme fait toujours débat!  Et ce dans tous les domaines.  

On citera volontiers le tourisme, secteur dans lequel on attend toujours de véritables structures d'informations tourismes placées à des endroits stratégiques ou de simples équipements comme des plans de ville, l'HORECA qui peine parfois à décoller faute de terrasses au bord de l'eau voire de produits plus audacieux comme des péniches restaurants, par exemple.  

Alors, une maison de la presse constituerait-elle un sirop "Typhon" de la ville de Namur?  Aurait-elle le pouvoir de guérir la cité des "lum'çons" de tous ses maux?  Bien sûr que non mais elle contribuerait déjà à façonner une image plus réaliste d'une ville, d'une province et d'une région riches de leurs diversités.
 

   

jeudi 30 juillet 2015

Me réconcilier avec ma balance: acte 2, le retour!

Chouette vécu

Depuis quelques jours, j'ai décidé de changer.  Non, rassurez-vous, je ne change pas de vie, de femme ou de travail.  Non, je me change moi!  Régime, sport et moins de stress.  Après avoir vu un psychologue de la clinique de l'obésité de la clinique sainte-Elisabeth, hier, j'ai testé le vélo d'appartement!

120, 123, sans doute 124 ou 125 kg, ma mémoire est incertaine mais mon cœur, lui, n'oublie pas!  De toute façon, le couperet est tombé: pour 1m85, c'est trop, beaucoup trop.  Objectif: 100 kilos.  Aussi, j'ai pris le taureau par les cornes, on fait le point chez le généraliste (avec une prise de sang), chez le dentiste (c'est accessoire), chez le cardiologue, chez un psychologue, dans un centre de fitness, chez une diététicienne et, peut-être, chez un kiné.

Si mon tour de taille va diminuer, le tour de l'horloge, lui, ne changera pas: 60 minutes dans une heures et 24 heures en une journée, pas une de plus.  Il va donc falloir s'organiser et ressortir le vélo ... d'appartement!  Après une journée de travail, on se retrouve en short, t-shirt, chaussettes et sandalettes, le must du bon goût!

J'ai programmé la bête sur 30 minutes. Contact et d'emblée, mes jambes beaucoup trop vite.  Pourtant, le rythme cardiaque reste stable, sous les 100 battements par minute.  J'augmente le niveau de difficulté toutes les 5 minutes.  Au bout de 10 minutes, je suis à 117 pulsations par minute, l'effort s'intensifie encore. Après 15 minutes, on en est à 120, à 135 au bout de 20 minutes et 145 à 25 minutes.  Il me reste 5 minutes et je fais baisser progressivement l'intensité de l'effort.  

Au bilan, j'ai perdu quelques calories, j'ai gagné un peu de souffle et j'ai bien dormi.      

mercredi 29 juillet 2015

La relève serait-elle assurée?

Chouette stage

Aujourd'hui, pourquoi le cacher, je suis heu-reux!  Non, je n'ai pas troqué mon poste de chargé de communication du secteur médicosocial de la Province de Namur ou mes casquettes de journaliste, rédacteur-en-chef et webmaster de Namurchouette (normal, je suis tout seul) pour un képi et un uniforme de douanier.   Simplement, je suis heureux parce que je vais rencontrer un candidat stagiaire!

Les plus fidèles d'entre vous le savent, Namurchouette a pu compter, en son temps, sur les étudiants de l'Ecole Supérieure des Affaires de Namur (section Relations publiques).  Shantalä Debliquy, une des chevilles ouvrières de ce groupe a même effectué son stage de fin d'année sur les ondes de la Radio Universitaire Namuroise (88.7 FM ou www.run.be) pour tenter d'augmenter l'audience de notre émission radio (qui reprendra dès le mois de septembre).  

Mais, depuis près d'un an, plus rien!  Enfin, après un long tunnel, le projet Namurchouette retrouve la lumière: les consultations de ce blog ne cessent d'augmenter, nous aurons sans doute un stagiaire et du 10 au 14 août un stage radio permettra à toutes celles et ceux qui ont des choses à dire de se former à la pratique radiophonique et de venir nous rejoindre dans cette belle aventure d'information positive (au fait, il reste des places https://www.facebook.com/events/657624114370265/).  Mieux, du 17 au 21 août, votre serviteur suivra un stage consacrée à la Web TV.  Pas impossible que, dans les mois qui viennent, on trouve ici des séquences vidéo.  Enfin nous consacrerons aussi cette fin de vacances à la création d'un compte SoundCloud qui permettra de "postcaster" nos séquences radio.   

Mais, finalement, est-ce vraiment là l'important?  Oui pour les amoureux de la technique.  Pour moi, l'essentiel réside dans la nécessité de créer un échange de vues avec celles et ceux pour qui Namur est bien plus que la somme des critiques. Loin d'un optimisme béat, Namurchouette se veut une initiative constructive qui, pour vivre ou survivre, a besoin de vous, de vos commentaires, suggestions ou autres encouragements! 

Alors, finalement, soyez chouette et n'oubliez pas de nous donner votre avis!  

mardi 28 juillet 2015

Me réconcilier avec ma balance!

Chouette vécu

Depuis longtemps, la balance et moi, on est fâché.  Rien de catastrophique ... mais c'est contagieux!  Et oui, la balance a monté mes vêtements contre moi, ils se sont mis à rétrécir.  Du coups, s'emballe à chaque escalier et mon souffle me lâche.  Si on ajoute les commentaires des amis, collègues, familles ... ça fait beaucoup!


Décision radical 

Cette fois, c'est décidé, j'agis. Visite chez le psy, la diététicienne, le cardiologue et même le kiné et la salle de fitness, la totale!

Depuis la création de ce blog, je parle beaucoup de ce qui se passe à Namur et peu de moi, reniant de la sorte la nature même d'un blog (à la base journal intime sur le net).  Aujourd'hui, je me dis que le côté chouette serait sans doute le partage d'expérience, de trucs et astuces pour se rendre la vie plus belle et plus facile.

Chez le psy

Hier, 13h30, j'étais à la clinique de l'obésité (j'aurais préféré surpoids) à la clinique Sainte-Elisabeth de Namur.  Le psy, premier passage d'un régime bien pensé.  Et là, quelques idées reçues tombent.  Non, ce n'est pas en s'accusant de tous les maux que l'on va perdre des kilos.  Perdre du poids, c'est d'abord accepter ses formes superflues.  Quand on a compris le concept, on sait aussi qu'on ne peut que se changer soi-même.  Donc si on mange parce que les autres nous énervent, il y a fort à parler qu'on ne changera pas la cause de notre énervement

Même si nous devons nous changer, cela ne se fait pas en un jour. Une première astuce: d'abord s'observer.  Pendant quelques semaines, je vais noter, dans un cahier ce que je mange, leur à laquelle je mange et je décrirai à peu près l'état d'esprit dans lequel je serai au moment où je mange.  

Voilà, c'est une première étape.  Deuxième épisode, mardi prochain chez le cardiologue et la diététicienne.

       
    
 

 

vendredi 24 juillet 2015

20 ans, chouette âge pour "Li Chwès"

On en parle tellement qu'on peut penser qu'il a toujours existé.  Institution salutaire pour certains, entreprise iconoclaste pour d'autres, "Li Chwès", le seul journal en wallon a fait son petit bonhomme de chemin.  Aujourd'hui, l'idée un peu folle a bien grandi et pour célébrer ses 20 ans a sorti un bouquin.

Journalisme écrit en français et en wallon, organisation de pièces de théâtre, écriture de livres en wallon ou émissions radio, Charles Massaux est infatigable et "Li Grand Châle" comme l'aiment à l'appeler les "Walloneux" entraîne son Chwès dans ses aventures.

Cette somme de rencontres, l'homme a voulu la présenter à ses lecteurs les plus célèbres.  c'est ainsi qu'est né "Dès Chwès qu'ont faît r'glatî l'nom d'leû vîye cité", une brochure au format carré d'une centaine de pages. Comme son nom l'indique, c'est une évocation de différents namurois célèbres dans les domaines les plus diverses, allant de la littérature à la peinture en passant par le théâtre, le cinéma ou l'histoire. A la manière d'André Dulière, dont il est un des plus fervents admirateurs, Charles Massaux a voulu épingler quelques grand noms trop souvent oubliés.  Et de proposer aux lecteurs un texte français à côté de la traditionnelle version wallonne, histoire d'enfoncer un peu plus clou!

Un livre pour qui?

Dans l'esprit de son auteur, le bouquin s'adresse, entre autres aux jeunes afin qu'ils nous oublient pas ses racines mais on peut penser qu'il constitue aussi un excellent véhicule pour qui souhaiterait s'offrir un petit voyage en nostalgie. 
Entre les amoureux de la première heure de la langue et de la culture wallonne et le nouveau public qui en découvre toute la saveur, l'ouvrage a l'ambition de servir de trait d'union.

Pour le découvrir: 

"Li Chwès", rue des Granges, 4 - 5100 Wépion - Tél. + Fax: 081/46.01.51. charles.massaux@skynet.be