vendredi 16 octobre 2015

Formations gratuites pour les clubs sportifs

Réanimation cardio pulmonaire et utilisation d’un DEA


Depuis le début de cette législature, Geneviève LAZARON a souhaité donner une nouvelle orientation à la politique sportive de la Province de Namur. Une politique partenariale dynamique dans une optique où l’on retrouve le lien sport/santé, sport/bien être et sport/intégration. C’est au travers de 7 axes prioritaires qu’elle est déclinée. L’un d’eux consiste en la reconnaissance des volontaires, dirigeants et comités des nombreux clubs sportifs par le biais de formation afin de leur apporter aide et conseil.

Dès 2014, des formations gratuites pour les clubs ont été mises en place : 50 volontaires ont pu suivre une formation « Fiscalité et TVA dans le secteur sportif » et 101 personnes ont participé à la formation « Réanimation cardio pulmonaire ». Ces formations étaient organisées à Namur.

Nouveauté 2015

Suite au succès évocateur de la première vague de formation qu’en écho du terrain (c’est le cas de le dire) mais aussi vu le positionnement de la Province de Namur en tant qu’opérateur d’appui supracommunal, il semblait évident à Geneviève Lazaron de pouvoir rapidement proposer ces formations en décentralisation.
L’intérêt que la thématique « Réanimation cardio pulmonaire et utilisation d’un défibrillateur » a suscité et son utilité, conduit l’institution provinciale à la proposer à Ciney, Philippeville et Namur couvrant ainsi 3 arrondissements. Treize dates sont ainsi planifiées dont certaines sont déjà complètes !

En quoi consiste cette formation ?

Il s’agit d’apprendre les premiers gestes de la réanimation cardio-pulmonaire, le maniement et l’utilisation d’un défibrillateur en situation d’urgence. La formation est entièrement gratuite et d’une durée de trois heures.
Calendrier des formations 2015 :
 Mardi 20/10 – 18h30 : Philippeville
 Mercredi 21/10 – 19h : Ciney
 Mardi 27/10 – 18h30 : Namur
 Jeudi 29/10 – 18h30 : Namur
 Mardi 17/11 – 18h30 : Philippeville
 Mercredi 18/11 – 19h : Ciney
 Mardi 24/11 – 19h : Ciney
 Mercredi 25/11 – 18h30 : Namur
 Mardi 01/12 – 18h30 : Namur
 Jeudi 03/12 – 19h : Ciney
 Mardi 8/12 – 18h30 : Namur
 Mercredi 9/12 – 18h30 : Philippeville

Infos et inscriptions :
www.aes-dea.be ou 04/336.82.20
Renseignements : Province de Namur
Direction des Affaires Sociales et Sanitaires/Cellule Sports
Alain Baccus : sport@province.namur.be / tél : 081/77.53.61

«Nous pouvons tous faire quelque chose»



Namur Plateforme contre la traite des êtres humains


Le jeudi 15 octobre dernier, dans le cadre de la mise en place d’une plate-forme contre  la traite des êtres humains, en province de Namur, la Coordination provinciale pour l’Egalité des Femmes et des Hommes organisait la projection du film «Lilja 4 ever» de Lukas Moodysson et proposait un débat sur la question.

Avec la crise économique, la traite des êtres humains prend d’énormes proportions.  Il s’agit de la troisième forme de trafic illégale en termes d’importance après la drogue et les armes.  La Belgique, n’échappe au phénomène.  Les acteurs associatifs, éducatifs, judiciaires, médicales, paramédicales et policiers ont décidé de lancer une plateforme provinciale contre la traite des êtres humains.

Pour en parler au grand public, les responsables provinciaux avaient les images plus que les mots.  La forme tout en suggestion de «Lilja 4 ever», l’œuvre du réalisateur Lukas Moodysson a interpelé le public présent ce 15 octobre à l’Eldorado de Namur.  

Et les organisateurs d’aller plus loin! Pour en parler, ils avaient convié Monsieur Christian De Meulemeester de l’ASBL Surya qui vient en aide aux victimes, Mesdames Audrey Seminara, magistrat de référence en matière de traite des êtres humains au Parquet de Namur et Denise Ozdémir de l’ASBL «Espace P» qui travaille avec le public des prostituées.

«Nous pouvons tous faire quelque chose, lance d’emblée Christian De Meulemeester.  Il n’est pas nécessaire d’être policier, assistant social ou juge.  Nous sommes tous les voisins de quelqu’un.» 

«En Belgique, la victime doit dénoncer son trafiquant, affirme à son tour Audrey Seminara.  Quand une victime demande à un service de police d’être aidée, nous appelons l’ASBL «Surya» qui lui vient en aide. Pendant 45 jours, elle est logée dans un endroit discret et elle peut réfléchir à la suite de la procédure. A l’issue de ce délai, si elle veut que la procédure bouge, elle doit porter plainte.» Et ce n’est pas chose facile.  A côté de l’aspect humain, certaines victimes ne se rendent pas compte de leur statut.  «Pour certaines personnes vivre ici même dans des conditions déplorables et un sort meilleur que de rester dans leur pays d’origine, poursuit Christian De Meulemeester.  Parfois même, certaines victimes belges considèrent leur condition comme acceptable.»

Mais, manifestement, pour le public présent, le principe même de la traite est inacceptable. Les citoyens namurois qui veulent s’impliquer dans cette lutte pourront d’ailleurs le faire lors de la première réunion de la nouvelle plateforme le 14 décembre à 9h30 au Palais provincial de Namur.