mardi 10 mars 2015

Elles marchent encore pour leurs doits



Namur  Social    


Le vendredi 6 mars, la Marche Mondiale des Femmes a fait un détour par Namur. Au fil des années, cette marche est devenue un mouvement présent dans 96 pays.  Les femmes s’organisent pour dénoncer les causes qui les oppriment et les discriminent dans le monde entier. Le slogan «Nous resterons en marche jusqu’à ce que toutes les femmes soient libres» en dit long sur leurs motivations.



9 heures, Hôtel de Ville de Namur, après les discours de Béatrice Bashizi (Présidente de Caravane pour la paix) et de Stéphanie Scailquin (Échevine de la Cohésion sociale, du Logement, de l’Urbanisme et de l’Égalité des chances de la Ville de Namur), les femmes namuroises, liégeoises et carolos se sont mises en route pour la Marche Mondiale des Femmes. Celle-ci a vu le jour au Québec en 2000 et cette année elle passe par Namur.

Dans un froid persistant, elles brandissent fièrement une banderole sur laquelle on lit «Nous resterons en marche jusqu’à ce que toutes les femmes soient libres».

Pour être sûres d’être entendues par la société civile, les organisatrices ont prévu trois arrêts au Palais de Justice, au Palais Provincial et au Parlement wallon. À chaque endroit, une délégation a été reçue.  Ainsi, au Palais de Justice, un magistrat féminin, au Palais provincial, le Gouverneur de la Province de Namur Denis Mathen et au Parlement wallon, le Ministre Maxime Prévot ont écouté leurs doléances.  

«Nous marchons pour que les droits des femmes soient enfin respectés scandaient les militantes», ont-elles expliqué à leurs interlocuteurs. Conduites par Stéphanie Scailquin et Béatrice Bashizi les femmes wallonnes ont marchés ensemble pour leurs droits.                                          
                                                                                                                                     Sophye Arrogante

Elles déploient leurs ailes avec «Namur’Elles»



Namur Social


Ce vendredi 6 mars, la Ville de Namur et ses partenaires ont  lancé une nouvelle plateforme consacrée aux problèmes des femmes.  «Namur’Elles», c’est son nom, se rapporte également au programme d’activités concocté par les acteurs de terrain de la Ville de Namur pour célébrer la Journée internationale des Droits des Femmes.  



Dès 8h30, ce 6 mars, c’est Stéphanie Scailquin, Échevine de la Cohésion sociale, du Logement, de l’Urbanisme et de l’Égalité des chances de la Ville de Namur qui a officialisé la plateforme «Namur’Elles». Celle-ci est coordonnée par la Ville de Namur et comprend plusieurs associations namuroises telles que les quartiers namurois des Balances (Salzinnes), Basse-Enhaive et Petit-Ry (Jambes), Plomcot et Saint-Nicolas (Namur-Centre),  l’ASBL Caravane pour la paix, un collectif de femmes de Namur, les Femmes Prévoyantes Socialistes, l’A.S.B.L. Siréas Namur, Synergie Wallonie pour l’Egalité entre Femmes et Hommes ; l’ASBL Interface 3.Namur – Genre-et-TIC, La Maison de la Poésie, Carrefour des cultures,  La Ligue de l’enseignement, La Maison de la laïcité,  RaLiMar ASBL, l’ASBL Amitié Namuroise, l’école Saint-Joseph et Vie Féminine. Chaque partenaire a été invité à signer la Charte constitutive, un moment privilégié pour les femmes présentes dans l’assemblée.  Il a d’ailleurs été immortalisé par les photographes.

Créée dans le cadre de la Journée des Droits des Femmes, cette structure permettra une meilleure organisation des activités prévues  dans le cadre la Journée internationale des Droits des Femmes.  En effet, le programme passe désormais d’une journée à une semaine d’actions.  «C’est une chouette façon de faire comprendre aux hommes et aux personnalités politiques que les femmes continuent à revendiquer leurs droits», conclut une des participantes.                                                                           
                                                                                                                                 Sophye Arrogante.