Le temps des vacances, de la léthargie, de la déprime est terminé. Pendant quelques temps, je me suis posé beaucoup de questions sur la suite à donner à ce Namurchouette. Devant le nombre de réactions reçues, je me suis décidé à reprendre mon bâton de pèlerin. Je reprends donc ma quête de l'optimisme. Certains sportifs namurois se sont défoulés sur la patinoire de Noël installée, à l'initiative de la Ville de Namur, sur un Grognon nu. Si c'est là une volonté de rendre la ville plus sexy pour d'éventuels touristes, je ne suis pas convaincu. Dans la même veine, grâce au caractère minimaliste des éclairages de Noël, notre citadelle se lance dans la science-fiction. Les fameux L.E.D., garants d'un fonctionnement économique et écologique, prennent la forme des sabres laser de Star-War. À quand Georges Lucas président du Festival du Film Nature de Namur ou du Festival International du Film Francophone avec, à la clé, une version wallonne des aventures de Skywalker? Pour information, je connais même un auteur wépionnais qui n'aurait aucun mal à transformer Obi-Wan Kenobi en «Obi-Wan Qué Novèle?». Plus sérieusement, si le maquillage de Noël de Namur n'a pas plu à tout le monde, force est de reconnaître que Dame Nature nous a gâté. Je n'aime ni le froid ni l'hiver et son cortège de désagréments mais j'avoue, humblement, que la Meuse gelée a quelque chose de magique. À ce propos, on ne peut que saluer le remarquable travail des équipes techniques de la Ville qui ont déblayé, déneigé, sécurisé sans relâche trottoirs et rues pour le plus grand confort des citoyens. Comme vous le constatez, j'ai trouvé beaucoup de raisons de rester optimiste. Et puis, s'il ne vous en fallait qu'une, dites-vous que si la situation est grave, alors restons optimistes et gardons le pessimisme pour des jours meilleurs. Bonne lecture.
Vincent Massaux
