samedi 31 octobre 2015

Une belle réduction pour les détecteurs de radon

Province de Namur Santé et habitat

Du Jeudi 1 octobre 2015 au 31 janvier 2016, dans toute la province de Namur comme partout en Wallonie, c'est l'Action Radon, une collaboration entre l'Agence fédérale de contrôle nucléaire et les Services d'analyse des milieux intérieurs des administrations provinciales.  L'occasion de bénéficier de détecteurs à 20€ au lieu de 30.

Depuis quelques années, Pierre Rahier et Stéphane Sténuite sillonnent la province de Namur.  Ces fonctionnaires provinciaux ont deux missions: scanner les habitations sur demande médicale à la recherche des polluants et allergènes et la détection du radon.  Ce second aspect est principalement saisonnier.  En effet, c'est durant la période hivernale que la détection de ce gaz rare contenu naturellement dans les entrailles de la terre est la plus efficace.  

Rien d'étonnant donc de constater que la saison la plus froide soit aussi celle de "l'Action Radon".  2015 n'échappe pas à la règle.  En effet, depuis le 1 octobre jusqu'au 31 janvier, il vous est possible de tout savoir sur ce "tueur silencieux".

"Inodore, incolore et insipide, le radon est un gaz naturellement présent dans les sols et les roches, explique Pierre Rahier. Depuis le sous-sol, il peut s’infiltrer dans n’importe quel bâtiment par les fissures, les équipements sanitaires ou encore les approvisionnements d’eau. Lorsqu’il est inhalé, il atteint les poumons et irradie les tissus, ce qui peut les endommager et provoquer un cancer. Après la cigarette, le radon est la deuxième cause de cancer du poumon dans notre pays. Le risque lié au radon est d’ailleurs nettement accru chez les fumeurs."

Détecter et éradiquer l'excès de radon est pourtant chose aisée.  "En nous contactant, le public peut recevoir un détecteur qui n'est pas plus gros qu'une bobine de film 24x36.  doit idéalement être placé dans la pièce du rez-de-chaussée la plus fréquentée (le plus souvent une chambre à coucher ou le salon). La mesure s’effectue pendant trois mois, au terme desquels le détecteur doit être renvoyé pour analyse."

Après les résultats, pas question de laisser les familles à leur (possible) triste sort!  "En fonction du résultat de la détection, des conseils appropriés vous seront fournis. Ceux-ci peuvent, par exemple, consister en une amélioration de la ventilation, méthode la plus simple et souvent la plus efficace pour se préserver du radon. Lorsque la concentration en radon est trop élevée, les partenaires de la campagne accompagnent le propriétaire dans les actions de remédiation à envisager."

Vous n'avez pas tout compris?  Pas de panique, Le 28 novembre 2015, la Province de Namur organisera une matinée de sensibilisation sur le radon ; chacun pourra se documenter auprès de l’équipe «SAMI» (Service d’analyse des milieux intérieurs. De plus il sera possible d’acquérir un détecteur au prix de 20€. Le stand sera ouvert de 9 à 12h dans la cour latérale du Palais provincial située rue du Collège n°49 à Namur.

Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter le SAMI de Namur
tel: +32 (0) 81 776 714 - mail: sami@province.namur.be -
https://www.province.namur.be/habitat_sain


Une "main tendue", la solidarité au quotidien

Namur Social

Cela fait quatre ans qui nous a quitté mais son oeuvre en faveur des plus démunis se poursuit. "Il", c'est Gérard Jacob, ancien coordinateur namurois de la Saint-Vincent de Paul et, surtout, fondateur d'une "Main tendue".  Après quatre années de fonctionnement, nous avons reçu Jean-Claude Mantiez, le président, pour un bilan son action.


Sur les traces de Gérard

Carré, le regard franc, la barbe blanche, Jean-Claude s'exprime d'une voix érayée.  Quand il évoque l'action de l'association qu'il préside, il parle en nous, comme s'il évoquait une famille.  Et c'est vrai que, comme dans toute vraie famille, au-delà d'une histoire de sang, "Une main tendue", c'est d'abord une action d'amitié, de sentiments et de loyauté.

"J'ai promis à Gérard de poursuivre son action, explique-t-il.  Je respecte juste ma promesse.  Nous poursuivons "la Passerelle Gérard Jacob", cet ensemble de logements créés à partir de conteneurs rachetés aux ports d'Anvers, Gand ou Bruges."  

Et oui, à "Une Main tendue", on n'a pas d'argent mais on a des idées et on s'est aperçu avant tout le monde que les armateurs laissaient derrière eux ces grandes caisses de métal, histoire de garantir cette foutue rentabilité.  "La "Passerelle" constitue un relais entre la rue et le retour à une vie plus normale. Mais nous proposons des logements à part entière avec tout le confort nécessaire."

Suivre l'inspiration du fondateur est une chose, continuer à faire évoluer l'institution en est une autre et Jean-Claude l'a bien compris.  "A Namur, jusqu'à l'an dernier, la précarité augmentait chaque année de 3 à 4%.  En 2015, elle a explosé en atteignant près de 15% d'augmentation. Malgré la grande générosité des Namurois, la crise est toujours là!   Il faut donc trouver de nouvelles idées."

Et la "Main tendue" n'en manque pas!

Un potager pour tous

Vous connaissez sans doute l'adage qui dit que "quand il y en a pour un, il y en a pour tous!".  A Bomel, on ne s'est pas contenté de le répéter, on tente aujourd'hui de le mettre en pratique.  "Nous nous adressons à toutes les personnes qui disposent d'un petit bout de terrain.  Nous leur offrons la possibilité de consommer leurs légumes sans effort.  Concrètement, nous venons créer chez eux un potager.  A l'heure de la récolte, nous prenons la moitié des légumes pour nous.  Tout est parti des colis alimentaires que nous distribuons à nos bénéficiaires.  nous avons remarqué une carence en produits frais (laitage, légumes ou fruits).  Le potager partagé, c'est une des réponses possibles."

Une bonne idée pour la solidarité alimentaire, le potager représente une solution crédible à l'isolement social de certaines personnes.  "Pendant la saison de culture, les personnes croisent nos équipes plusieurs fois par semaine.  Elles peuvent parler et nous pouvons aussi les aider dans leur quotidien." Et oui, "Une Main tendue" ne se contente pas d'être un des trois restaurants sociaux du Namurois, la structure propose aussi une aide concrète comme des transports à moindre frais par exemple.  

Mais pour tout cela, il faut de l'argent, des moyens humains et des moyens matériels. "Heureusement, aujourd'hui, il y a une vraie coordination des associations caritatives namuroises." Et puis, il y a ce nouveau décret wallon qui oblige les grandes surfaces à redistribuer leurs invendus alimentaires.  "C'est vrai que c'est un plus.  mais il faut aussi se mettre à la place des responsables de grands magasins.  Ils doivent recruter du personnel pour trier, vérifier les dates de péremption et assurer les transports. Cela ne se fait en un jour.  A Liège ou Charleroi, les choses se sont mises en place plus rapidement.  On le sait les Namurois sont plus lents mais les choses bougent malgré tout."

On peut tous faire quelque chose













A notre échelle, nous, citoyens namurois, nous pouvons, toutes et tous, faire quelque chose!  "Quand vous y penser, au lieu d'un paquet de café, pensez peut-être à en prendre deux, par exemple.  Chez nous, rien n'est jamais perdu, que ce soit des produits frais ou des denrées non-périssables."

Précisons encore que cette solidarité peut aussi s'exercer vis-à-vis des "Sauverdjas", du Resto du Coeur de Namur ou de l'opération "Les petits cafés au grand coeur".

Plus d'infos: www.une-main-tendue.be  - Rue Piret-Pauchet 57, 5000 Namur081 23 02 05