mardi 22 décembre 2015

Travail de vacances

Enfin!  Enfin, je suis en vacances.  Non, je ne pars pas à l'étranger et je ne dors pas toute la journée. J'essaye de récupérer un peu de temps perdu en livrant à ce blog quelques unes de mes idées les plus folles.

Une émission "multi-radio" au service de tous

En 2002, j'ai rédigé un travail de fin d'études sur les radios libres, de petites stations indépendantes et pas trop commerciales qui ont servi de cocon à bon nombre d'animateurs de techniciens, de programmateurs, de producteurs ou de journalistes actuels.  A l'époque, j'évoquais déjà leur disparition.  Il en restait 110 pour toute la Communauté française. En 2015, en province de Namur, il n'en subsiste qu'une dizaine dont la majorité tente de survivre.  Derniers exemples en date: Hit Radio, logée dans les locaux du cinéma Eldorado, la radio semi-professionnelle, comme elle se définit elle-même, ne cache plus le fait qu'elle tire le diable par la queue.  "RCF", la Radio Chrétienne Francophone, se relance.  Les bénévoles se font rares, l'argent aussi, reste une motivation intacte!

Parallèlement à cela, le secteur social, associatif ou institutionnel, est globalement absent de la scène médiatique.  On en parle uniquement pendant des opérations à grands budgets des médias nationaux (la Saint-Nicolas de Nostalgie, "Cap 48" et "Viva for Life" de la RTBF ou le "Télévie" de RTL). C'est pourtant toute l'année que les Restos du Cœur, la Main tendue, la Province ou la Ville de Namur, les Maisons des Jeunes ou de Quartiers travaillent près de chez nous et pour nous.

Résumons: nous avons des radios en mal d'émissions et, surtout, d'autoproduction, et, de l'autre, des associations qui ont besoin d'être mises en valeur.  Si on y ajoute un soupçon d'institutions publiques prêtes à délier (un peu) les cordons de la bourse ... 

Plus de formations pratiques à la communication et aux médias

Au 21ème siècle, que l'on soit intellectuel ou manuel, on doit vendre son travail.  Cela passe par des photos, de la vidéo, du son, du texte publié, édité, diffusé sur le net via des plateformes spécifiques ou des réseaux sociaux, dans des journaux et périodiques, sur des affiches, tracts et/ou rolls ups. Paradoxalement, le secteur de la communication est bouché en termes d'emploi.  La faute à qui? L'organisation des études et formation?  Sans dote.  Aujourd'hui, les seuls engagements se ciblent surtout sur des masters en communication.  Et les autres?  Ils créent leur propre travail ou ils changent de domaines.  Combien sont-ils ces bacheliers en communication, marketing ou journalisme qui travaillent dans les secteurs bancaires par exemple?  

Il faut que ces jeunes puissent pratiquer et vivre de leur passion.  Pour cela, il faut sans doute aider l'associatif à engager mais il faut aussi réformer un peu les études en se centrant sur des cours plus pratiques.  Trop de diplômés se révèlent incapables de prendre une bonne photo, d'utiliser une caméra vidéo ou un enregistreur audio.  Nous proposons donc de lancer plus de formations médiatiques pour les étudiants.

A l'heure où l'on parle de radicalisation et déradicalisation (expressions fourre-tout par excellence), on sait que c'est par un accompagnement social, socioculturel des jeunes que nous arriverons à imposer un vivre ensemble.  Pour cela, il faut rendre la parole aux "sans voix", réinvestir ces zones de non-droit, non-devoir, non-futur pour en faire des quartiers ordinaires.  Jamais plus nous ne devrions entendre les expressions de quartiers difficiles ou socialement défavorisés. Pour y parvenir, il faut soutenir les actions des mondes associatif et institutionnel par, entre autres, des productions et formations médiatiques.

La santé, l'action sociale et culturelle, l'humain

Les injustices sociales sont révoltantes, notamment, parce qu'elles perdurent dans le temps et l'espace. Elles marquent souvent au fer rouge celles et ceux qui en sont ou en ont été victimes.  Elles les privent de cette accès à la culture, au savoir à une certaine forme d'information. Elles sont responsables de cette situation folle ou des initiatives se prennent au bénéfice de certaines populations sans que les principaux concernés ne le sachent!  Nous, non, je, je souhaiterais donc qu'on parle plus de ce qui se fait de bien dans ma ville.

Appels à l'aide

Je suis un peu fou, sans doute, idéaliste et rêveur, sûrement.  Mon initiative vous semble assez peu professionnelle?  Rappelez-vous que les pros ont construit le Titanic et des amateurs l'Arche de Noé. Alors, si vous voulez me rejoindre de manière constructive, contactez-moi.

Namurchouette: namurchouette@gmail.com ou 0473/613471