jeudi 29 mai 2008

Le 22 mai: la déception

Nous en sommes à sept numéros de "Namurchouette", sept numéros que je rédige, illustre et mets en page seul. Aujourd'hui soir, j'ai rendez-vous avec les gens qui me soutiennent mais aussi d'autres personnes à qui nous allons faire découvrir notre initiative. Nous serons environ une quinzaine.

A 16 h30, je prépare les documents à distribuer. Un dernier coucou à Pascale, je monte dans la voiture et la course contre la montre commence. Je dois faire le plein de gaz, aller chercher de l'argent et me retrouver à 17h à Jambes. Entre le Pont de Luxembourg et celui des Ardennes, je ronge mon volant. la circulation n'avance pas, il y a des travaux partout (merci "Papa Daerden").

Heureusement, je n'ai pas oublié mon oreillette. Un coup de téléphone pour annoncer mon retard et le gsm retentit, un autre membre de Namurchouette arrivera plus tard aussi. Pare-choc contre pare-choc, on arrive au rond-point des échasseurs. EZnfin, la traversée du pont est un peu plus rapide, troisième, quatrième et il faut déjà ralentir devant la place Joséphine Charlotte. Encore quelques secondes de perdues, je prends à droite, grâce à ce bon Georges Lefère, l'avenue Bovesse ressemble à une grande montagne russe. Heureusement car, sans les casse-vitesse, ils seraient nombreux à se croire à Francorchamps. Enfin, le feu rouge, encore quelques minutes. Il est 17h15, je m'attends à découvrir plein de monde. mais, non, il n'y a qu'une personne. Quelques minutes plus tard, une deuxième puis une troisième arrivent.

Nous ne serons que quatre, pour une trentaine d'invitations. Dans les excusés, certains ont fait de la solidarité leur fond de commerce, difficile de le croire, je suis déçu. Vincent Massaux.

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Code: 22 mai.

Et une agence de presse associative, pourquoi pas?

En regardant où en était le projet Namurchouette, je me suis rendu compte que nous lancions dans la newsletter, la radio et la formation. Si nous le faisons, c'est sans doute que cela correspond à un manque. Manque de volonté de s'ouvrir aux associations de la part des médias, manque de temps aussi, manque de motivation du grand public, manque de compétence en matière de communication médiatique et citoyenne de la part des responsables des associations.

Bref, pas facile de s'y retrouver. Alors, pourquoi ne pas créer une plateforme associative qui traiterait justement de la possibilité de fonder un service spécialisé dans la communication des associations.

"Impossible", prédisent certains. "Intéressant", répondent d'autres. découvrez ici la construction pas à pas de ce nouveau mode de fonctionnement du tissu associatif namurois.