vendredi 31 juillet 2015

Une maison de la presse à Namur, pourquoi pas?

Chouette Projet

Depuis des années, Mons, Bruxelles, Liège ou Charleroi ont leur maison de la presse.  Il s'agit d'une structure où peut s'organiser une majorité des conférences de presse.  les journalistes s'y retrouvent pour travailler, discuter, manger ou prendre un verre.  Elle propose donc, tant aux journalistes qu'aux chargés de communication des locaux équipés d'ordinateurs, d'internet et d'imprimantes.  Enfin, dans certaines de ces maisons, on y lance des actions d'éducation aux médias. Encore une fois, cela existe partout ... sauf à Namur!

 


























Les moins jeunes s'en souviendront sans doute, Bernard Anselme avait, en son temps, proposé de créer une maison de la presse dans l'ancien parlement wallon, place d'Armes à Namur.  Mais, comme toujours dans la cité des Chwès, entre frileuses hésitations et études scrupuleuses des perspectives d'avenir, le dossier s'était perdu dans les arcanes des administrations communales, provinciales ou wallonnes. Bref, une fois de plus, Namur laissait passer le train du développement socioculturel.  

Si certains s'en féliciteront en jugeant que la ville bourgeoise raillée par Félicien Rops devait se garder de s'ouvrir aux manants de tous poils.  Ils en oubliaient que, comme se plaisent à le rappeler quelques chercheurs qui, à défaut de trouver, cherchent, "tout est dans tout ... et inversement!"  En effet, si une maison de la presse se révèle comme un précieux outil de développement socioculturel, c'est aussi un précieux vecteur de communication.  A ce titre, elle peut influencer tout le développement socio-économique d'une ville et de sa région.

Le jeu de l’œuf ou de la poule  

Et oui, il en va de cette fameuse maison de la presse comme de l'offre hôtelière et plus particulièrement HORECA namuroise.  Faut-il attendre que la demande se fasse jour pour créer l'offre ou la naissance de l'offre va-t-elle susciter la demande?  Alors que dans d'autres métropoles wallonnes on a tranché la question, à Namur, ce simple dilemme fait toujours débat!  Et ce dans tous les domaines.  

On citera volontiers le tourisme, secteur dans lequel on attend toujours de véritables structures d'informations tourismes placées à des endroits stratégiques ou de simples équipements comme des plans de ville, l'HORECA qui peine parfois à décoller faute de terrasses au bord de l'eau voire de produits plus audacieux comme des péniches restaurants, par exemple.  

Alors, une maison de la presse constituerait-elle un sirop "Typhon" de la ville de Namur?  Aurait-elle le pouvoir de guérir la cité des "lum'çons" de tous ses maux?  Bien sûr que non mais elle contribuerait déjà à façonner une image plus réaliste d'une ville, d'une province et d'une région riches de leurs diversités.
 

   

1 commentaire:

Massaux a dit…

Beaucoup de commentaires nous parviennent.

Ainsi, "Toutes les tentatives ont échoué. Sans doute un problème de mentalité.", explique Bruno Fahy, photographe indépendant namurois.

Plus loquace, André Dubuisson, photographe et caricaturiste namurois nous écrit ceci: ""Les" projets de Maison de la Presse ont capoté les uns après les autres faute à un certain corporatisme de journalistes de l'époque et l'incapacité de s' entendre entre eux quant à la gestion et sa direction.
Exemple, seuls les journalistes détenteurs de la carte AGJP (AJP) y auraient été admis. ...
Ensuite le projet a été abandonné faute de moyens car pour tenir ce genre de truc ouvert, hormis l'endroit que la ville pouvait mettre à disposition, Il fallait un minimum de personnel pour la gestion du planning, de la cafet, préparation des CP, sans compter l'investissement en matos de com
En résumé, oublie."

Quant à Rosetta Flochon, elle note: "ça fait des années qu'on en parle ! Jacques Etienne avait réuni la presse et cette question avait été posée. Il s'était engagé à aider à sa création. Mais cette maison de la presse, c'est comme les toilettes publiques, on en parle depuis longtemps mais on ne voit rien venir. Sans compter que la journaliste la plus motivée dans ce projet a rejoint l'équipe de rédaction de l'UCM ..."