mardi 5 novembre 2013

Bourse d'échanges Win Win: misez sur l'humain

Une grande salle, de la musique, des boissons et de quoi grignoter. Non, vous n'êtes dans la dernière boîte de nuit à la mode mais au "Cap Nord", à deux pas de la gare de Namur, 8, boulevard du Nord. Et toutes ces personnes qui s'agitent ne se connaissaient pas avant le début de l'élément. L'événement, c'est la Bourse d'Echanges Win Win, elle se déroulait le 22 novembre 2012 et sa troisième édition se tiendra, de 19 à 21 heures, le jeudi 21 novembre prochain.

"Des échanges de biens et de services mais sans argent, tel est notre slogan, explique Anne Bister coordinatrice de l'initiative. D'ailleurs, en nous regroupant en comité d'organisation, nous avons voulu récepteur cette philosophie jusque dans l'organisation. En regroupant les ressources des uns et des autres, nous nous approchons au plus près d'un budget de 0€."

Et parmi les uns et les autres, on retrouve des entreprises, des associations et des commerces ainsi que  quelques institutions publiques dont la Province, le CPAS et la Ville de Namur. Et c'est précisément aux commerçants et associations et commerçants que le défi est lancé: échanger un maximum de biens ou de services en 3 heures dans une ambiance conviviale.

"Notre but est de mettre les personnes en présence. Après l'alchimie prend ou pas. Nous pensons que les mondes associatif et entreprenarial ont beaucoup à s'apporter mutuellement. Le premier échange que nous conseillons de faire aux participants, c'est celui des cartes de visite."

Si cela vous tente, sachez que l'an dernier 154 contrats d'echange ont été signés et près de 200 échanges se sont effectués. Car oui, les organisateurs veulent faire cela avec sérieux, chaque transaction est conclue par un contrat symbolique par lequel chacune des partie s'engage à respecter sa parole.  Attention, si la participation est gratuite, par contre, l'inscription est obligatoire et doit se faire avant le 12 novembre sur le site www.winwin.be/namur.

lundi 4 novembre 2013

Le Forum: cinéma d'art, d'essai et de proximité

D'abord cinéma de quartier connu par tous les Salzinnois, le Forum, rue du Belvédère est devenu au fil du temps le siège de l'ASBL "Les 400 coups". Il n'y a pas encore si longtemps, l'association gérait tant le Caméo 2, rue des Carmes que le Forum. Ces membres plaident pour une véritable place aux films d'art et d'essai au sein de l'offre namuroise. Si du côté de la Ville de Namur, on a préféré attribuer l'exploitation du nouveau Caméo à un groupe liégeois, fidèle à sa politique initiée lors de la précédente législature, la Province de Namur à numérisé la salle, comme beaucoup d'autres sur son territoire. Aujourd'hui, toutes les œuvres, modernes ou non, sont projetées dans une qualité d'image et de son irréprochable.
"Nous proposons surtout une autre ambiance, explique Bérangère, une des responsables de l'association. Ici, le public des habitués arrive quelques minutes avant le début, il s'installe au salon et prend un verre. À la sortie, les spectateurs peuvent aussi repasser par le bar et parler de leurs impressions dans une ambiance détendue. Outre notre programmation, notre force face aux grands complexes multisalles est le côté humain que nous avons su préserver."
C'est vrai que, sans verser dans la nostalgie ou le passéisme, il flotte dans ces lieux une musique faite d'un mélange de la "Dernière séance" d'Eddy Mitchell et du film "Ciné Paradisio". D'ailleurs, dès votre entrée dans le bar, c'est le vieux projecteur 35 mm qui vous accueille. Cela n'empêche pas le Forum de participer à des activités modernes comme le Festival Beautés Sonics.
Enfin, le Forum lance aussi un appel aux associations. "Il est possible de louer la salle, le bar et de nous demander une projection. En moyenne, il vous en coûtera environ 350€."
Plus d'infos: www.400coups.be ou 081/22.26.19.

samedi 2 novembre 2013

Taxistop: la mobilité réinventée

Depuis 1976, l'association Taxistop propose ses services dans le domaine de la mobilité. Fin des années 70, les jeunes rêvent de voyages, d'aventures mais n'ont pas plus de sous en poche que leurs aînés. Si le stop est une solution, elle n'est pas toujours fiable. Il faut parfois attendre des heures avant qu'un automobiliste daigne s'arrêter. Quelques jeunes de Louvain-la-Neuve ont donc proposé une alternative: fiabilité relais stop en servant d'intermédiaire entre les demandeurs et les offreurs. Dans les années 80, grâce à des accords avec la RTBF et, notamment, Radio 21 qui diffuse les annonces à l'antenne, le succès ne tarde pas à venir.

Depuis, d'une simple idée de copains, on est passé à une véritable ASBL qui a su diversifier ses activités. "Le co-voiturage est toujours notre cheval de bataille, affirme Frédérique Wathelet, une des responsables de l'association. Nos abonnés y pensent pour aller au travail ou en vacances. Dans ce dernier cas, notre tarif de 4€ pour 100 kilomètres est imbattable. Nous avons aussi des voitures partagés puisque nous gérons la société Cambio présente dans toutes les grandes villes de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles. Nous proposons un partage de voiture. La personne qui n'utilise pas beaucoup sa voiture peut la prêter à d'autres contre rémunération financière et ainsi rentabiliser son bien. Nous offrons aussi des solutions en matière de partage et de gardinnage de maisons."

Et l'ASBL ne s'arrête pas là! Son dernier défi en date, la centrale des moins valides. L'idée, contre un modeste abonnement (10€), les personnes les moins valides et les plus démunies (ce système ne fonctionne que si vous ne dépassez pas un certain plafond de revenus) peuvent être véhiculées par des bénévoles qui sont rétribués au kilomètre par l'ASBL. Cette dernière reçoit pour cela des subsides tant des régions flamande, bruxelloise ou wallonne.

Plus d'infos: www.taxistop.be

jeudi 17 octobre 2013

Journée internationale contre la pauvreté et du refus de la misère à Namur

Ce 17 octobre 2013, c'était la Journée internationale contre la pauvreté. A Tamines, au Cinéma "Le Caméo", plusieurs associations avaient convié des élèves d'établissements scolaires de Sambreville à une projection d'un moyen métrage intitulé "Le Prix du Pain".  Parmi les associations organisatrices, on trouvait le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté et le Département des Solidarités Sociales de la Direction des Affaires Sociales et Sanitaires de  la Province de Namur.  Ces mêmes organisateurs ont invité toutes celles et tous ceux qui souhaitent dire non à la fatalité de la pauvreté à une série d'actions de solidarité:  une soupe populaire, une marche dans les rues de Namur et une soirée à la salle du Cinex à la rue Saint-Nicolas à Namur.
Namurchouette et son équipe était présent.  Sur ce blog vous verrez donc quelques vidéos reflétant l'ambiance de ces actions.  Sur le Groupe Facebook, vous retrouverez quelques photos et, grâce à la dextérité d'Odile Fisfis, vous pourrez vivre l'ambiance sonore de cette journée particulière dans le prochain numéro de Namurchouette, ce vendredi 18 octobre, de 19 à 20 heures sur www.run.be ou le 88.1fm.

mardi 15 octobre 2013

La Bruyère: un bon check up pour le poste médical

Quatre mois après son lancement, les responsables du poste médical de La Bruyère avaient invité ce jeudi 11 octobre les autorités des 4 communes couvertes, de la Province de Namur et de l'INAMI pour dresser avec elles devant la presse un premier bilan.

En fait de bilan, la séance a débuté par un constat.  Avec 57.000 personnes, la population de la zone couverte a fortement augmentée. Dans le même temps, le nombre de médecins actifs lors des garde s'est divisé par 3.  Il fallait réagir.  "Nous avons réfléchi ensemble: médecins de Gembloux, Eghezée, Fernelmont, La Bruyère et Wasseiges, explique leDocteur Isabelle Lupant, la coordinatrice médicale de l'initiative.  Nous avons eu l'idée de créer un poste de garde médicale.  ce n'était pas gagné car le nombre de patients semblait trop faible au regard des chiffres de l'INAMI.  D'habitude, ce genre de structure draine environ 100.000 habitants.  Mais, au vu des faibles densités de population rencontrées dans certains villages, le concept a fini par s'imposer."

Il aura fallu l'aval des autorités médicales, communales et provinciales.  Le système est donc complètement repensé: deux médecins, un qui reste au poste et l'autre qui effectue les déplacements, quatre chauffeurs et une équipe de secrétariat.  Au total, 10 emplois à temps partiel ont été créés.  Les vacations de médecins sont passés de 24, 36 voire 72 heures à 12 heures.

"Le fait de devoir prendre téléphoner et prendre rendez-vous est un confort tant pour le patient que pour le médecin.  le poste se trouve place Communale à Rhisnes.  On ne sait pas le louper et en plus on y trouve du parking."

Pour les personnes qui ne peuvent se déplacer, deux options s'offrent à elles: le taxi social qui, pour 5€, passe les chercher, les conduise à la garde avant de repasser éventuellement par la pharmacie et le médecin mobile. Dans ce dernier cas, le fait de bénéficier d'un chauffeur représente un plus tant en matière de confort que de sécurité.  Signalons enfin que les appels de nuit sont pris en charge par la centrale provinciale Télépronam.
     

jeudi 10 octobre 2013

Au sommaire de ce vendredi 11 octobre

Ce vendredi 11 octobre, sur www.run.be ou 88.1fm, de 19 à 20 heures, dans Namurchouette, vous découvrirez l'ambiance qui régnera au Grognon pendant le match des Diables rouges.

Vous découvrirez Taxistop, une boîte qui existe depuis de nombreuses années à Louvain-la-Neuve. Son but: permettre à un maximum de monde de résoudre les problèmes de mobilité grâce, entre autres, au co-voiture. La société compte s'implanter aujourd'hui en province de Namur et Frédérique Wathelet nous expliquera le concept qu'elle propose.

Le radon, vous connaissez? Non, ce n'est pas la dernière essence de conifère à la mode! Il s'agit d'un gaz toxique responsable de cancers du poumon. La Wallonie prend le problème au sérieux et lance son plan son plan radon. Enquête, cartographie mais aussi actions vers le public, on vous expliquera ce qu'est le "Radon Day".

La caserne des pompiers de Namur sera à la fête tout ce week-end. Elle vous ouvrira ses portes. Au programme, démonstrations en tout genre et, surtout la deuxième édition des 25 heures de réanimation. Des équipes de quatre personnes se relayeront ce samedi et ce dimanche pour tenter de réanimer le plus de mannequins possible. Pour chaque participants il y a une formation d'une heure pour une prestation de trente minutes.

Les médecins de garde ont vu leur statut au sein de la population changer avec les années. De sauveurs, ils sont devenus trop souvent des cibles nocturnes pour les malfrats ou le dernier rempart avant les urgences. Pour découvrir l'envers du décor, nous irons à Rhisnes où le poste de garde de La Bruyère faisait un point presse pour faire le point sur ses premiers mois d'existence.

Alors, n'oubliez pas, rejoignez-nous, ce vendredi, entre 19 et 20 heures, dans Namurchouette, ce vendredi sur www.run.be ou 88.1fm.

mercredi 9 octobre 2013