jeudi 14 août 2014

Faire la guerre à la guerre

L'annonce d'une guerre serait-elle à ce point une bonne nouvelle qu'elle puisse trouver sa place dans ces colonnes?  Bien sûr que non!  Par contre, que des Namurois réagissent face à des atrocités perpétrées à des milliers de kilomètres de la Cité do Bia Bouquet en est une.

"Manifester, manifester, il en restera toujours quelque chose!", voilà en substance ce que l'on peut penser en voyant se multiplier les marches de protestation contre la guerre de Gaza.  Or, s'il faut pacifier la bande de Gaza (qui n'a rien à voir avec une bande de malfaiteurs comme j'ai pu le lire un jour dans le travail d'un stagiaire en journalisme), cela ne signifie pas soutenir un camps au détriment de l'autre.

Bien sûr, les Israéliens tuent femmes et enfants mais les forces du Hamas n'ont pas fait mieux quand leurs militants se faisaient exploser devant un centre commercial ou dans un bus.  La manifestation est donc une arme à double tranchant. le message que je veux y voir est une déclaration de guerre à la guerre. Il faut que les armes se taisent pour laisser place à la voix de la raison.  cela me fait justement penser à la philosophie namuroise. Quand l'hymne national français parle d'abreuver des sillons de sang impur, lorsque les Liégeois s'encouragent à voler vers la victoire, nous, les Namurois, dans notre "hymne national", "Li Bia Bouquet", nous racontons paisiblement l'histoire d'un mariage, d'une union entre deux amoureux, tout un symbole ...

Alors que la Coordination Namuroise Belgo-Palestinienne, mènera une action de sensibilisation de la population namuroise en distribuant des tracts sur le marché de Namur ce samedi 16 août de 9h30 à 12h, en y participant, n'oubliez pas ce message de paix qui colle aux baskets de tous les Namurois.  

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