dimanche 7 juillet 2013

Le Wallon, une langue positive

Le Wallon, beaucoup le parlent pour raconter des blagues, se rapprocher des grands parents ou, parfois, malheureusement, se moquer des personnes plus âgées. Pourtant, derrière ces termes un peu crus se cache un parlé imagé et raffiné capable d'exprimer toutes les émotions.

Pour le prouver, depuis plus de 20 ans, Charles Massaux édite un mensuel de 24 pages dont 20 sont entièrement rédigées en Wallon. Sans toutes les pages, on parle culture wallonne grâce à un almanach, une rubrique cuisine, des articles dédiés au théâtre ou bien sûr des histoires drôles où bonhomie bien de chez nous et sens de la répartie s'unissent pour le meilleur et pour le rire.

Et, si vous croisez le "Le Grand Charles", n'allez surtout pas lui dire que le Wallon ne s'écrit pas et que, dès lors, il serait relayé au rang des dialectes. Il vous répondra du tac au tac: "Pour lire ou écrire le Wallon, faut ièsse capape!".  Et oui, entre les racines germaniques et latines que draîne cette marraine de notre français, il en faut de la patience pour s'y retrouver. Mais, au final, au diable les fautes d'accent ou les ponctuations approximatives, grâce à "Li Chwès", c'est le nom du mensuel qui paraît de septembre à juin, on retrouve le plaisir de jongler avec nos racines et le sel de notre terroir namurois.

Plus d'informations et abonnements: Charles.massaux@skynet.be ou 081/46.01.51.



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