vendredi 5 février 2016

Plus qu’une inauguration un appel à agir!



Namur inauguration du réseau  wallon de lutte contre la pauvreté


Ce jeudi 4 février s’est déroulé l’inauguration des locaux rafraîchis du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP) à l’initiative de Christine Mahy, directrice, avec pour thème «Nouvelles expos, nouveaux fonds documentaires». Militants, responsables d’associations, écrivain, journalistes et responsables du fonds documentaire de la Province de Namur, tous étaient présents.

L’inauguration était l’occasion de rencontres et d’échanges entre les participants.  Ces derniers ont bénéficié d’une visite virtuelle du réseau documentaire Anastasia de la Province de Namur mais également du local dans lequel sont classés les ouvrages propriété du RWLP.  Cette bibliothèque ne compte pas moins de 400 ouvrages. Christine Mahy a reprisé les objectifs du réseau et a ponctué son intervention d’une rétrospective vidéo intitulé «Réfléchissez!», réalisée par l’ASBL RTA, avec la mise en avant d’événements qui ont jalonné ces dernières années de travail. 

«L’objectif principale de l’inauguration est de mettre l’accent sur  le réseau provincial documentaire Anastasia, support informatique de fonds documentaire du Centre de ressources documentaires de la Province de Namur, explique Christine Mahy. Parmi les thèmes abordés, on retrouve, entre autres, le social et la pauvreté.» Anne-Cécile Demanent et Jean-Benoît DE Staerk ont expliqué le fonctionnement et l’intérêt du site internet Anastasia pour le grand public.

Pour clôturer cet événement, c’est l’écrivain liégeois Joseph Charlier qui a pris la parole en présentant son livre «Ya Basta ! Assez! Echec à la pauvreté!». Il a exprimé son point de vue, notamment) sur les conséquences dramatiques de l’appauvrissement des classes populaires et moyennes qui selon lui «doivent être prises très au sérieux». 

De nombreux militants étaient présents et n’ont pas hésité à prendre la parole. La particularité et la richesse de ces échanges tiennent au fait que ces personnes sont ou ont étaient confrontées à un moment donné dans leur vie à la pauvreté et qui se battent chaque jour pour en sortir et peut-être donner l’exemple à d’autres.

N’hésitez pas à venir à la rencontre des membres de l’association qui vous accueillerons avec grand plaisir! Une belle leçon d’humilité et de persévérance !

Delautre Elisa


jeudi 4 février 2016

Pros et étudiants, tous gagnants!



Namur Forum des études et professions

Ce mercredi 3 février, s’est tenu le forum des études et professions à  Namur Expo. 220 professionnels présents, des centaines d’élèves du dernier degré l’enseignement secondaire, l’événement n’a pas failli à la tradition et cette quatorzième édition était un plein succès.

 «L’objectif principal est de mettre en relation toutes les personnes, étudiants, travailleurs en réorientation, voire à la recherche d’un emploi avec des professionnels afin de découvrir en face à face des métiers très variés, explique Martine Jacques, responsable de la Ligue de l’Enseignement et de l’Education permanente. De nombreux secteurs étaient représentés. On citera, entre autres, le tourisme, l’enseignement ou la communication.»

220 professionnels de métiers très variés ont répondu présents à l’événement, certains fidèles depuis plusieurs années et d’autres (présent) pour la première fois. « Nous avons bénéficié du soutien de l’équipe du Service d'Information sur les Etudes et les Professions, de nombreux sponsors et partenaires comme le FOREM et de la mise à disposition du local par la Ville de Namur. Cinq espaces de découverte étaient mis en avant  tel que l’information et l’orientation, les études, l’emploi, les formations mais aussi l’international et la jeunesse. Les visiteurs étaient majoritairement des étudiants qui à l’approche de leurs études supérieures se posent beaucoup de questions et ne savent pas forcément vers quel secteur ou métier s’orienter. Ainsi ce forum constituait pour eux une belle opportunité de bénéficier de l’expérience des professionnels, d’obtenir des retours concrets sur le métier en leur posant toutes les questions qu’ils souhaitent

 «Cet échange et ce partage est à la fois enrichissant pour eux mais aussi pour nous, notent les professionnels. Cela nous permet bien souvent de contrer les stéréotypes liés à notre profession ou encore de les guider et de les rassurer sur notre profession.»

Encore une fois, ce salon a était une réussite et a satisfait d’une manière générale aussi bien les visiteurs que les professionnels. Rendez-vous en 2017 !
Elisa DELAUTRE

dimanche 17 janvier 2016

Vous pouvez enfin réécouter nos émissions

Progrès technique

Il m'a fallu du temps mais voilà, j'y suis arrivé, j'ai enfin appréhendé le programme MixCloud permettant de postcaster les émissions de Namurchouette.

Dans le mail que j'avais reçu de Pascal Vanbel et Manu Dolhet, respectivement directeur technique et président de RUN, ils expliquaient que l'utilisation de MixCloud était simple.  Renonçant donc à ma peur naturelle de la technique, je m'étais mis à créer un profil.  Dans ma précipitation, j'ai sélectionné tous les amis possibles et imaginables.  Depuis trois mois, je reçois donc les morceaux de musique d'internautes du monde entier et dont, en majorité, je n'ai rien à faire.  

Mais, qu'importe, mon émission allait enfin rentrer dans le 21ème siècle.  C'est donc fièrement que j'ai enregistrer toutes mes émissions.  Après de nombreux essais infructueux, j'ai même réussi à récupérer mes enregistrements sur un disque dur.

Rentré chez moi, je me voyais déjà présenter mon projet radio aux auditeurs du monde entier (et des environs immédiats).  Hélas, trois fois hélas, le fameux programme MixCloud, véritable sésame pour atteindre une renommée radiophonique et virtuelle bien méritée (ne soyons pas modeste) n'accepte que le format MP3.  L'enregistreur du studio travaille, par défaut, en Wave (bin oui, sinon ce serait trop simple).  

"Qu'importe, il existe des programmes pour passer d'une norme à l'autre, pensais-je.  Il y a même des sites internet qui le font gratuitement".  Et oui mais c'est long, long, très long, presque trop long. Mais avec patience et obstination, on soulève des montagnes.  J'ai donc attendu, j'ai découpé mes émissions pour enlever les morceaux de musique pour m'apercevoir que ... le programme refuse de télécharger des morceaux de moins de 12 Mo!

Il a encore fallu trouver la musique libre de droits, refaire les montages et enfin, aujourd'hui, ça y est! 

Retrouvez donc ici mon premier triomphe sur la technologie moderne: https://www.mixcloud.com/namurchouette/namurchouette/   

samedi 16 janvier 2016

Difficile de vivre ses émotions en chaise

Intégration sociale

Chaque vendredi, dans l'émission Namurchouette sur la Radio Universitaire Namuroise, de 18 à 19h, Estelle, une jeune trentenaire moins valide vous fait partager son quotidien.

Après plusieurs semaines de critiques des transports en commun, Estelle a souhaité nous parler de ses émotions et de la manière de les gérer.

"C'est très difficile pour nous, explique-t-elle.  Quand on se lève le matin, qu'on soit de bonne ou de mauvaise humeur, on ne peut pas le cacher.  On a besoin de quelqu'un d'autre pour nous préparer."

Et l'intimité est donc bien difficile à trouver.  "Bonne ou mauvaise, quand on vit une émotion, on ne peut pas la gérer en allant faire un tour comme le ferait n'importe quelle personne valide.  De toute façon, nous n'irions pas bien loin.  Au maximum, le soir, on doit retrouver nos proches."

Et de nous livrer une anecdote personnelle. "J'ai eu une fois une grosse dispute avec ma maman.  Je ne souhaite pas renouveler l'expérience.  Etre aidée pour s'habiller par quelqu'un soit qui ne parle pas soit qui vous crie dessus tout au long de l'opération, c'est pénible."


mardi 12 janvier 2016

Des transports en commun à revoir

ça roule pour Estelle

 
Depuis quelques semaines, Estelle, jeune trentenaire moins valide, nous fait part de grandes joies et petites peines du quotidien.  Pour cette nouvelle année, nous lui avons demandé ses souhaits pour 2016.

 

 

Juste un peu de bon sens

"Pour le commun des mortels, beaucoup de choses évoluent en matière de politique d'intégration de la personne handicapée, explique Estelle, jeune trentenaire voiturée.  Dans les faits ces changements sont bien visibles mais ce sont les mentalités qui doivent encore évoluer."

Tout au long des derniers mois de l'année 2015, Estelle a mis en évidence les chauffeurs de bus trop pressés, les serveurs bien serviables et les bourgeoises propres sur elles débordant de charité chrétienne mal placée.  Au fil de ses chroniques, elle a aussi mis le doigt sur des constats bien plus simples.  "Dans la majorité des situations, il suffirait d'un peu de bon sens.  Une personne moins valide a des droits qu'il convient de respecter ou de faire respecter.  Dans ce contexte, la solution la plus simple est d'essayer de se mettre à sa place 5 minutes.  Et là, on s'aperçoit que ce qui semble évident pour une personne sur ses deux jambes l'est beaucoup moins dans un fauteuil."

Et les exemples sont légions: circuler dans la neige ou le verglas, trouver un taxi, prendre le train ou le bus.  Souvent, la peur de l'autre ou de mal faire nous paralyse.  "Nous ne sommes pas sourds, pas muets, pas aveugles, nous avons un cerveau et un cœur. Dans la majorité des cas, en nous parlant, en nous écoutant, tout peut s'arranger même si parfois il faut laisser tomber le règlement pour juste revenir à l'humain."

Cette humanité, elle fait parfois cruellement défaut.  "Dans un hôpital, on nous considère comme des enfants.  La dernière fois que j'y ai accompagné mon compagnon, lui aussi en fauteuil, on m'a laissé seule dans une chambre sans nouvelle pendant plus de 4 heures.  Alors, il est possible que cela arrive même aux valides mais moi, cela me frustre!"

Donc, pour 2016, comme tout le monde, Estelle rêve d'un monde plus humain, sans indifférence, dans le respect de la différence et avec un peu plus de bon sens.

Retrouvez Estelle tous les vendredis soirs, de 18 à 19h, dans Namurchouette, sur RUN (88.1fm ou www.run.be)
        

mercredi 6 janvier 2016

La Province au Cœur du sport: ça va changer vos week-end!

La Province de Namur sur Facebook

Depuis quelques années déjà, comme d'autres institutions publiques, la Province de Namur s'est convertie au culte des réseaux sociaux.  Ainsi peut-on retrouver ses activités annoncées sur Facebook, Twitter ou LinkedIn.  Malgré des matières moins facilement médiatisables, le secteur médicosocial n'est pas en reste avec une page intitulée Province de Namur, ça s'est passé près de chez vous", une autre consacrée aux Maisons provinciales du Mieux-Etre, elle a aussi lancé des pages contre les violences entre partenaires, son département Seniors ou les partenariats Province-Communes.  Aujourd'hui, c'est le département du sport qui sort du bois. Ses responsables gèrent une page intitulée "la Province de Namur au Cœur du Sport".

Dans ce nouvel outil, pas question de concurrencer les émissions sportives ou les cahiers de quotidiens locaux ou régionaux consacrés aux résultats sportifs.  Vous y trouverez toutes les informations nécessaires à une activité physique, récréative et familiale.  L'agenda reprend donc les calendriers des marches, joggings, corridas, trails, marathons, semi-marathons, triathlon, randonnées VTT ou cyclotourisme.  On y reprendra aussi toutes les activités spécifiques comme des opérations sportives de solidarité ou à buts caritatif.

Chaque semaine, une publication regroupera quelques animations familiales à faire durant le week-end.

Les objectifs provinciaux se centrent aussi sur les sportifs namurois.  La nouvelle page participera à la mise en lumière de ces élites sportives et de leur caractère exemplatif.  On retrouvera donc des portraits des sportifs et des liens sur les différents publications et émissions consacrées au sport régional.  Vus pourrez également y découvrir des sports méconnus.     

Enfin, petit-à-petit, on trouvera des informations sur le handisport dont la promotion et l'encouragement est aussi un des buts de l'action provinciale.