jeudi 18 juin 2015

Une nouvelle halte-garderie pas comme les autres



Namur Petite enfance


Dès septembre, les familles namuroises bénéficieront d’un nouveau service, le «Bébé Bus».

Née au sein du Groupe d’Animation de la Basse-Sambre, le «Bébé Bus» est une camionnette remplie de matériel de puériculture et conduite par des professionnelles qui s’arrêtent à des jours et heures précis dans des locaux prêtés par les communes pour y accueillir des enfants.

Difficile de souffler un peu quand on élève seul(e) un ou plusieurs enfants dans des conditions précaires, c’est le constat posé par les concepteurs du projet né à Auvelais en 2003. «Nous avons constaté que les places d’accueil se font rares et que les crèches sont pleines d’enfants dont les parents travaillent, note Claudio Pescarollo, administrateur-délégué de l’ASBL Rébbus (réseau des BébéBus de la province de Namur). Nous sommes là aussi pour les parents qui ne travaillent pas, pour qu’ils soufflent et puissent s’inscrire dans un projet nouveau de recherche d’emploi, de formation ou réaliser des démarches administratives.» 

Les habitants d’une dizaine de communes bénéficient pour l’instant de cette crèche itinérante. Mais dès le mois de septembre, le Bébé Bus débarque à Namur. Deux endroits sont déjà identifiés pour accueillir enfants et puéricultrices: le Cinex et la maison de quartier d'Hastedon. La Ville est toujours à la recherche de deux autres lieux. 12 enfants pourront être accueillis chaque jour par le Bébé Bus. La contribution financière s'élèvera à 8 euros la journée.
 
Le BébéBus namurois est le sixième dans la province où Rébbus voudrait en développer dix. Le concept devrait être adapté à Liège et dans le Hainaut avec le soutien de la ministre de l’Enfance ainsi qu’à l’Est du Brabant wallon, d’après Claudio Pescarollo. L’initiative bénéficie de 101.000 euros de subsides provinciaux pour tout le territoire provincial et, sur Namur, de 20.000 euros par an de la Ville de Namur.

vendredi 12 juin 2015

Des entreprises comme les autres

Matinée d'information Entreprises de Formation par le travail

Les entreprises de travail adapté (ETA) font partie intégrante du circuit économique. Elles prestent des services, fournissent des biens et réalisent des travaux. Comme toutes autres entreprises, elles ont des obligations.

En tant qu'employeurs, elles doivent se conformer à la réglementation en vigueur et bien entendu respecter la législation relative au bien-être au travail. Après avoir analysé les chiffres relatifs aux accidents survenus dans les entreprises de travail adapté, la Direction du Contrôle du Bien-Etre au travail (CBE) du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a décidé de lancer, au second semestre de cette année 2015, une campagne de contrôles dans le secteur des ETA. En préambule à cette campagne de prévention, la Direction du CBE et les Comités provinciaux pour la Promotion du Travail du Brabant wallon et de Namur, ont le plaisir de vous inviter à une matinée d'information. 

Le mercredi 24 juin, de 8h30 à 12h, au Centre culturel de Gembloux, rue du Moulin, 55b - 5030 Gembloux.
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Programme:

8h30: accueil
9h: mot de bienvenue
9h15: Présentation de la campagne du CBE "Prévention des accidents de travail, objectifs de la campagne de contrôles, rappel des obligations réglementaires, rôle du conseiller en prévention, obligations de la ligne "hiérarchique" par Virginie HUBERT, Inspecteur attaché au CBE.
10h: "L'évolution des entreprises de travail adapté et la pratique des contrats d'entreprise" par Philippe D'HOLLANDER, Directeur, Département Emploi-Formation - DRAEF - AWIPH (Agence Wallonne pour l'Intégration des Personnes Handicapées).
10h45: Pause
11h: Prévention et bonnes pratiques de travail dans les espaces verts par Julie DUJARDIN, Mission wallonne des Secteurs verts.
11h45: Questions-réponses
12h: Clôtures 
 
Infos: Marc Ligot: 02/6560973 - Francoise Borsu: 081/775053
Inscriptions: marc.ligot@brabantwallon.be


vendredi 5 juin 2015

Le harcèlement scolaire mieux pris en compte

Ciney séance d'information

Décidément, le harcèlement sous toutes ses formes a la cote!  En effet, après une séance d'information fin mai à Ciney et une enquête de nos confrères de Bel RTL-RTL-TVI, les Equipes populaires ont lancé leur soirée d'info sur les dangers du net.

L'école provinciale d'agriculture de Ciney a accueilli une cinquantaine de professionnels de l'encadrement scolaire.  A l'initiative du Comité pour la Promotion du Travail de la province de Namur, Monsieur Claude Renard, spécialiste du harcèlement et président de la société de prévention du suicide, a donné une conférence de 90 minutes.

Moins visibles que les violences verbales ou physiques, le harcèlement en milieu scolaire est difficile à déceler.  Ses conséquences peuvent pourtant être désastreuses à long terme tant pour les victimes que les auteurs.  A gros traits, le meilleur conseil que l'on puisse donner est de ne négliger aucun signe, aucun changement d'attitude d'un adolescent.     
Si le phénomène a toujours existé, le développement des médias fait qu'on l'évoque plus souvent.  Les Equipes Populaires de Namur en partenariat avec Vie Féminine, les JOC, Les mutualités Chrétiennes, le MOC ont organisé une conférence de Christophe Butstraen, médiateur scolaire sur le thème "L’Internet: les risques et les solutions". 

Depuis plusieurs années déjà, les technologies modernes de communication ont envahi notre quotidien. Les jeunes d’aujourd’hui manient parfaitement (et parfois mieux que leurs parents) les mille et une ressources des GSM, appareils photos numériques, consoles de jeux… et du surf sur Internet, cet extraordinaire outil d’information, de communication et de divertissement.

Mais si elles présentent d’innombrables avantages, ces technologies ont aussi leurs limites et leur utilisation est soumise à des règles trop souvent ignorées des jeunes. Les utilisateurs de tous âges doivent être mis en garde contre les dangers, pièges et fraudes qu’ils peuvent y trouver, souvent par hasard, mais toujours à leurs dépens. Jeunes et moins jeunes, tous les utilisateurs d’Internet doivent être conscients des conséquences potentielles de leurs simples « clics ».