lundi 22 janvier 2018

Wilderness



Sauvage et grandiose, la presse ne tarit pas d’éloges sur «Wilderness».  La pièce d’Arieh Worthalter et Vincent Hennebicq se joue du 23 au 25 janvier au théâtre de Namur. 


Les spécialistes rapprocheront cette histoire du récit de Christopher McCandless porté à l’écran par Sean Penn dans «Into the Wild».  De la Jungle Amazonienne aux forêts du Canada où il a passé un hiver en cabane à se frotter aux limites de sa solitude, en passant par les Hautes Andes et l’ambiance envoûtante de la Nouvelle Orléans, Arieh a erré deux années durant, en solitaire, sa guitare sous le bras.

En quête de liberté, le héros part de l’héritage laissé par de grands écrivains et quelques questions existentielles pour réinterroger notre rapport au temps.  La responsabilité collective, les grandes urgences politiques et écologiques, tout y passe!  Les interrogations que tout le monde se pose se retrouvent mises en lumière: pourquoi partir, pourquoi revenir? Que représente la liberté dans un lieu où il n’y a rien à faire? Est-ce une fuite? Un jeu? Une quête?

Racontée au travers de quatre saisons, l’histoire d’Arieh prend la forme d’une expérience sensorielle. Plongeant le spectateur dans l’immensité et parfois le silence de la nature extrême, à travers des ambiances sonores, des lumières organiques et même des parfums et des odeurs.

Le temps d’une pièce, nous quittons le bruit assourdissant et le béton froid de nos villes. Pour se confronter, comme ce personnage, seul en scène, enchaînant récits de vie et morceaux de guitare originaux, à la beauté pure, mais aussi à la violence extrême, des forêts, des rivages et des déserts, où règnent à la fois l’équilibre et le chaos.

Au final, « Wilderness » est une mise à nu d’un homme confronté à lui-même, à ses limites et à ses désirs, dans les profondeurs d’un monde naturel aux frontières infinies. Un spectacle régénérant !

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