vendredi 26 janvier 2018

La production radio comme outil de revendication

La Belgique offre de moins en moins visage d'un état tranquille, démocratique où il fait bon vivre.  On y rafle des êtres humains, on traque les résistants qui aident ces malheureux qui ont fui la guerre, on incite la délation par l'argent et, tout récemment, on suspend un journaliste qui ne fait que son job.

Que se passe-t-il dans notre pays de cocagne?

Selon les observateurs, traque, rafle ou contrôle des médias, tout ce vocabulaire nous ramène aux années 30 peu glorieuses.  Dans le même temps, le contexte économique nous y fait penser aussi.  Entre les plus riches et les plus pauvres, le fossé ne cesse de se creuser dans tous les domaines.

Economique, bien sûr mais culturel aussi: à la radio de service public, les riches ont droit à la "Première" et ses pointures quand les autres se contentent d'un Benjamin Maréchal sur "Vivacité".  En télévision, les riches s'informent avec "Questions à la Une" quand les pauvres se divertissent avec "Mariés au premier regard".  

Mais personne n'interdit à un pauvre d'écouter la Première!  En êtes-vous vraiment sûr?  Les chroniques économiques fouillées, les billets d'humeur bourrés de références culturelles demandent un bagage culturel que tout le monde n'a pas.  Caricature, dites-vous? Oui, un peu mais pas tout à fait.  La preuve, au micro de "Namurchouette", Claire Monville de l'association Lire et Ecrire Namur reconnaissait hors antenne que: "... pour toucher notre public, nous allons plus régulièrement dans les radios comme Radio Chevauchoir ou Radio Snoupy qu'à la Radio universitaire namuroise."

Résumons, il y aurait donc des radios pour les plus cultivées d'entre-nous et d'autres pour les moins nantis comme, dans le monde anglo-saxon, on distingue les "quality papers" des tabloïds?  Et bien oui!  Ouvrez un quotidien de Sud Presse et la Libre Belgique ou Le Soir et vous serez dans deux mondes différents.

Le célèbre ascenseur social serait-il donc tombé en panne?  Et l'école, n'est-ce pas son rôle?  L'école, on lui en demande tellement: cours de français, de math, de sciences, d'études du milieu, d'informatique, de citoyenneté, de rien, de religion, de morale, d'éducation sexuelle (mais pas trop), de politesse, ... Et les parents?  

A sa modeste échelle, Namurchouette veut tenter d'inverser la vapeur.  Une association socioculturelle de plus qui tente de survivre sans moyen?  Oui et non!  Oui, nous sommes de plus en plus une association socioculturelle désargentée mais non nous ne sommes pas cette association de plus!  Notre objectif: vous proposez un making off de l'activité de tous ces acteurs sociaux, socioculturels, culturels, économiques ou socio-économiques au sens large qui vous changent la vie au quotidien.  

Nous avons besoin de vous!

Pour cela, nous avons besoin de vous. Vous vous passionnez pour la photo, le son, la vidéo?  Vous êtes étudiants en marketing, journalisme, communication ou graphisme?  Vous n'avez pas peur de vous investir bénévolement?  Ou vous êtes déjà impliqué(e) dans un club de sport, une association sociale ou socioculturelle et vous souhaitez faire connaître ses actions?  

Contactez-nous: Namurchouette: namurchouette@gmail.com ou 0473/613471


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