Ce 4 avril dans Namurchouette, sur RUN, nous avons reçu Guy Fays, Secrétaire régional de la FGTB. Avec lui, nous avons parlé du chômage et du droit au chômage des jeunes. Aujourd'hui, le stage d'attente s'appelle le stage d'insertion et est allongé de 9 à 12 mois. Dans le même temps, les personnes qui effectuent ce fameux stage ont deux évaluations pendant lesquelles elles doivent prouver qu'elles cherchent réellement du boulot. Si elles échouent à l'une de ces évaluations, leur stage est prolongé de quatre à six mois.
Selon la nouvelle réglementation en vigueur, au 1 janvier 2015, près de 50.000 personnes dont 30.000 en Wallonie se verront supprimer leurs droits au chômage. Motif? cela fait plus de trois ans qu'ils sont au chômage. Dans le même temps, on sait que pour un emploi, on compte environ 30 demandeurs. Alors, dignes de la Gestapo les méthodes de l'ONEM? Et les prétendues économies réalisées par l'Etat fédéral, de la poudre aux yeux? Dites nous ce que vous en pensez.
Et la bonne nouvelle dans tout cela? les syndicats belges (FGTB, CSC, CGSLB) mais aussi européens (et pas seulement de la CE) s'unissent. c'est le message qu'ils sont venus marteler avec 50.000 personnes ce vendredi à Bruxelles. Et ça marche! Un exemple? L'Allemagne, championne de l'économie de marché, vient, sous la pression des syndicats, d'imposer un salaire horaire minimal de 8,50€.
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