mercredi 22 juillet 2015

"Le Namurois": une certaine idée de Namur

Un webzine qui parle de la région namuroise, l'idée n'est pas neuve.  Certains ont lancé une vision positive de l'actualité namuroise (Namurchouette) et d'autres se sont attelés à mettre en valeur le potentiel de cette belle région.  Il y a 10 ans déjà, c'était l'objectif de Laurent Frémal.  Mais, ayant trop peu de moyens, il avait dû stopper son élan.  Tous les Namurois seraient-ils alors résignés devant la sinistrose ambiante?  Tous?  Non!  Un groupe de valeureux optimistes viennent de relancer le concept sous forme de site internet, son nom: www.le-namurois.com.

Disons-le tout net, ce "Namurois" n'a rien du média journalistique d'information.  Et ces concepteurs de le revendiquer: "Le Namurois" souhaite valoriser au maximum les différents acteurs de la province de Namur dans une démarche d'amateurs, au sens noble du terme.  Il s'agit d'entraîner les surfeurs à la rencontre des artisans et entreprises qui font la richesse de la province.  

Alors, "Le Namurois" se positionne comme un catalyseur de la vitalité économique de la province? 

Oui, sans doute, mais pas seulement!  l'équipe a aussi l'ambition des présenter des personnes qui sortent de l'ordinaire.  Donc, "Le Namurois", c'est aussi une collection de personnalités peu banales?  Oui, mais pas seulement...C'est aussi une volonté de mise en valeur des entreprises et commerces de proximité.  

Et ces (trop?) nombreux objectifs de devenir une force mais aussi une faiblesse du nouveau concept.  A y regarder de plus près, l'initiative permet aux Namurois, et aux autres, de se pencher sur leurs racines, cultures et entreprises locales.  A ce titre, elle a le mérite d'exister.  Mais, malheureusement dirons certains, c'est aussi, n'en déplaise à ses concepteurs, une entreprises commerciales dont le but est la mise en valeur de l'activité de chacun des chroniqueurs.  Est-ce vraiment rédhibitoire? Non, à condition que les membres de l'équipe soient de vrais pros dans leurs domaines et qu'on ne présente pas le nouveau venu comme un vrai site d'actualités objectif.  Après, à vous de vous forger votre propre opinion: www.le-namurois.com

vendredi 17 juillet 2015

Le Tour de la province de Namur

Giro, Vuelta, Tour de France, des Flandres ou de Wallonie, pas à dire, dans nos contrées, on aime le vélo.  La province de Namur n'échappe pas à la règle.  Ainsi, outre la nomination de l'ancien cycliste professionnel Olivier Kaisen comme "Ambassadeur sportif de la Province de Namur", l’institution provinciale namuroise soutient depuis de très nombreuses années, le Tour de la province de Namur. En cet été 2015, le Royal Namur Vélo nous a concocté un «68ème Tour cycliste de la province de Namur» qui restera dans les mémoires. 

L'anti-chambre du "Pro-Tour"?

L'épreuve cycliste, réservée aux espoirs et aux élites (professionnels) sans contrat est rodée. La renommée du Tour de la province de Namur  a dépassé les frontières. Pas étonnant dès lors que l'on retrouve en compétition des équipes internationales (ont déjà pris le départ du TPN les équipes nationales des États-Unis, de France, des Pays-Bas, de Russie, du Danemark…), sans compter les équipes de marques. Des équipes qui se bousculent au portillon en nombre, mais qui n'obtiennent pas toutes le sésame leur permettant d'accéder au Tour. La sélection est rude.

Et la reconnaissance de l'épreuve ne s'arrête pas là. La chose fait d'ailleurs – et on peut le comprendre – la fierté des organisateurs : chaque année, de grands patrons des équipes professionnelles viennent au TPN afin de voir plusieurs coureurs qui, à l'issue de la compétition, signent leur contrat professionnel. Ce fut le cas, entre autres, de Maxime Montfort, Gianni Meersman ou encore Philippe Gilbert.  Alors, le vainqueur de cette édition 2015 décrochera-t-il un jour le maillot jaune sur les Champs Élysées? ... A voir!

Les rendez-vous

  • Mercredi 5 août : Profondeville - Philippeville (159 kilomètres)
  • Jeudi 6  août : Gedinne - Bièvre (155 kilomètres)
  • Vendredi 7 août : Florennes - Walcourt (157 kilomètres)
  • Samedi 8 août : Gesves – Somme-Leuze (160 kilomètres)
  • Dimanche 9 août : Jemeppe-sur-Sambre – Namur (Citadelle) (156 kilomètres)

La sérénité au prix tout doux

Télépronam est un service de télévigilance de la Province de Namur destiné à assurer la sécurité à domicile des personnes dans leur environnement habituel, 24 heures sur 24. Depuis ce 1 mars 2015, le Collège provincial namurois a décidé de baisser les tarifs de l'abonnement "Télépronam".  Désormais, le tarif de base en province de Namur est de 13€ pour un émetteur et 18€ pour deux émetteurs.

La sécurité des personnes est assurée par un système d'alarme téléphonique lors d'urgences médico-sociales ou lors d'incidents fortuits. Grâce à un émetteur porté par l'abonné, ce dernier peut entrer en contact avec le service qui assistera l'appelant et prendra les mesures adéquates face à l'urgence rencontrée.

Ce tarif est une formule "tout compris". Ainsi, les ouvertures de dossier, placements, retraits et entretiens des appareils sont entièrement gratuits. De plus, au vu de conventions passées avec certains organismes, vous pouvez bénéficier de réductions.  Enfin, les appareils de télévigilance peuvent se placer aussi à partir d'une carte SIM de GSM.



Renseignements: 0800/23147 (de9 à 16h, du lundi au vendredi), en dehors de ces heures: 081/72 95 10 (appel général 24h/24 et 7j/7) 
ou Télépronam

jeudi 16 juillet 2015

Les accueillant(e)s d'enfants en question



De plus en plus de parents travaillent et il est parfois difficile de concilier vie privée  et vie professionnelle. Actuellement, 35 communes ont souscrit au décret ATL pour améliorer et/ou mettre en place des structures d’accueil pour vos enfants.

La Province et l’ONE, par le biais d’une Convention signée en 2009, soutiennent la mise en œuvre d’un décret qui guide l’accueil temps libre des enfants de 3 à 12 ans vers une accessibilité effective pour tous et une  qualité d’accueil qui vise l’épanouissement global de l’enfant.

La Province et l’ONE organisent et animent  deux plates-formes de rencontres  pour les coordinateurs et les présidents des commissions consultatives de l’accueil dans les communes. Le rôle de la Province  consiste notamment  à observer, relayer et faciliter les échanges sur les expériences novatrices et les bonnes pratiques dans le but d’améliorer la cohésion territoriale.

 
Lors des rencontres des coordinateurs ATL au sein de la plate-forme de la Province de Namur, la fonction et le statut des accueillantes dans les garderies scolaires a suscité et suscite toujours débats et réflexions. Cette thématique s’avère également récurrente dans les commissions communales de l’accueil (CCA) et à la plate-forme des Présidents de CCA où vous êtes régulièrement présent(e)s ou représenté(e)s.

Depuis plus d’un an, un groupe de coordinateurs s’est réuni pour travailler sur cette question. Il a élaboré une enquête anonyme aux fins de dresser un état des lieux des différents statuts des accueillantes, et donc de pouvoir poser un regard objectif de la situation.

L’enquête s’est déroulée du 25 avril au 03 juin 2014 et était portée par chaque coordinateur(trice) ATL, en collaboration avec la Cellule d’Observation de la Santé, du Social et du Logement de la Province de Namur. On en a présenté les résultats aux professionnels du secteur et au représentant de Madame la Ministre Joëlle Milquet lors d'une séance académique, le 8 juillet dernier, au Palais provincial.

Pour plus d’informations: Isabelle VANESSE, secrétaire de la plate-forme des coordinateurs ATL soit par téléphone au 081/77.55.30 ou par mail atl@province.namur.be


Vous pouvez consulter l'enquête ici.

jeudi 2 juillet 2015

L’institution provinciale aux côtés des seniors actifs



Namur Province de Namur



Après les Conseils communaux des enfants, les Communes wallonnes ont créé des Conseils consultatifs des aînés. Le but en est un peu différent. Il s’agit de permettre aux plus âgés de donner leur avis sur l’évolution de leur lieu de vie.  Parmi les 38 communes de la province de Namur 22 ont créé un CCCA, d’où l’idée de la Province de lancer un appel à projets. 



«Lors du lancement de l’appel à projets « Vieillissement actif » douze dossiers de candidature ont été reçus, explique-t-on à la Province de Namur. Le budget octroyé à l’ensemble des lauréats est de 10.000 €.» Un jury composé de représentants du monde associatif, de l’administration provinciale et du monde politique a sélectionné 4 projets selon les critères suivants: l’originalité, le fait d’être porteur de valeurs éthiques, le caractère innovant, le développement de relations intergénérationnelles, la dimension pérenne et l’adhésion à une thématique définie par une autorité supra-locale nationale ou internationale.

Les projets retenus devaient également impliquer directement des aînés, personnes de 55 ans et plus. Ils seront le «moteur» du projet. Ils devaient être développés en interaction avec une autre institution ou association disposant de la personnalité juridique ayant comme bénéficiaire une génération différente. Il faut enfin qu’ils s’inscrivent dans une dimension locale, afin de créer une dynamique de solidarité et être un germe de développement. En ce sens, ils intégreront des seniors de la commune en dehors des membres du CCCA. Ils permettront de faire connaître, comprendre et prendre en compte les besoins, les préoccupations et les droits de l’ensemble des aînés résidant sur la commune. Ils veilleront à mettre en exergue les valeurs citoyennes et démocratiques et soutiendront les aînés dans leur dynamique à une participation à la vie citoyenne et dans leur volonté de rester actif dans les différents domaines de la vie sociale.  Ces initiatives s’inscriront dans le cadre d’années thématiques initiées par les autorités supra locales, nationales ou européennes et témoigneront de leur transmissibilité. Le CCCA bénéficiaire de la subvention réalisera un guide pour faciliter la transmission du savoir-faire ou des bonnes pratiques développées.

De Beauraing à Walcourt

Les lauréats sont les CCCA des communes de Beauraing, Ciney, Sambreville et Walcourt. À Beauraing, le projet s’intitule: «Vivre la mobilité ensemble dans le respect de chacun». Il vise à créer une dynamique intergénérationnelle autour de la mobilité des usagers faibles.  Dans ce cadre, il soutient le travail des aînés du CCCA qui relatent les problèmes rencontrés dans leur mobilité, associe les jeunes des écoles primaires et crée un partage d’expertise afin de sensibiliser et éduquer à la nécessité du respect des règles dans un esprit de solidarité entre les générations. Il interpelle aussi les automobilistes sur leurs comportements dangereux vis-à-vis des usagers faibles.

À Ciney, c’est un potager intergénérationnel en permaculture qui a retenu l’attention du jury.  Le concept vise à faire sortir les résidents d’un home de retraite « Sacré Cœur » par une activité physique extérieure, créer une dynamique entre la maison de retraite et le quartier et favoriser des relations intergénérationnelles par l’intégration de l’accueil extra-scolaire et de l’école communale à proximité. Il permet aussi de cultiver un potager selon des méthodes de culture durables et naturelles et spécifiquement la permaculture, de créer un réseau local de permaculteurs et de défendre les valeurs éthiques de la permaculture à savoir le respect de la nature, de l’être humain, le partage de surplus.

À Sambreville, l’activité «Multimédi’âges» permet de répondre à une demande grandissante des seniors en matière de formation à l’informatique et aux technologies de l’information et de la communication. Il crée et pérennise des liens entre citoyens de tous âges en favorisant les échanges de savoir et de compétences, via un partenariat avec la maison des jeunes. Il lutte contre l’isolement et le sentiment de solitude des aînés. Il contribue à la promotion de l’image des aînés en tant que citoyens actifs, dynamiques, désireux de mobiliser les moyens de communication actuels et d’aller à la rencontre des plus jeunes.

Enfin, à Walcourt, une formation permet aux seniors de s’initier à l’informatique et par cette occasion de lutter contre la fracture numérique et sociale suscitée par l’évolution de notre société. Cela leur permet de créer des contacts, de participer aux activités de la commune et des milieux associatifs et de sortir de l’isolement.